Caresse des cheveux


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Illustration: Giovanni Boldini

Caresse des cheveux

De ma main je caresse tes cheveux,
D’une plume je passe sur tes yeux,
Je descends le long de ton corps
Pour y chercher des frissons encore

J’écris sur ton bras, des mots
Qui à eux seuls forment une histoire
Sous la douche au fil de l’eau
S’en iront tout mouillés, dare-dare

J’en écrirai d’autres sur ton ventre
Ils feront une danse celle d’une déesse
Pour lettre par lettre venir te prendre
Et t’emporter là vers cet antre,
Dans une farandole de folle liesse.

© G.Ecrits – pétale – 29.09.2008

 

Le pays du merveilleux


Illustration

 

Le pays du merveilleux

Dans ce pays que nous connaissons
Celui du Merveilleux.

Où nous pourrions nous embrasser
Nous laisser aller à nos fantasmes
Les plus débauchés, les plus juteux
Je te vois devant moi, tout nu
Je te vois devant moi, le sexe tendu

Je salive de gourmandise
Je salive d’envie et de désir
Voilà que tel est mon bon plaisir
Celui de sucer cette friandise

Que tu aimes tant donner
Je vais venir te laper
Te lècher et te sucer.
Tu viendras ainsi me combler

Enfonce toi dans ma gorge
Plonges-y les yeux fermés
Oublie avant que ne s’approche
Le soir, de nos ébats fantasmés

19-12-2008

A ma tendre Amie, Muse du net


Illustration : Konstantin Razumov

Un tendre hommage.

A ma tendre Amie,  Muse du net

La sensualité de vos mots, votre grâce, votre discrétion est pour moi si agréables.
La caresse de votre plume sur ma joue rugueuse est si exquise.
Trois ans déjà que nous naviguons sur la toile, en recherche perpétuelle du Merveilleux.
Votre compagnie à mes côtés, vos envies, vos désirs, je les apprécie, je les déguste.
Curieuse vous êtes, complexe aussi, mais toujours Femme avant tout.
Jouisseuse, épicurienne, passionnée par la vie, nous nous sommes trouvés. L’union des mots, l’accouplement du verbe, engendre de si délicieux frissons.

Poursuivons alors ma Muse, reprenons le train de notre ivresse des sens, la voie vers le Merveilleux est toute tracée.
Tels ces tableaux de nus, telles ces sculptures si évocatrices, enchanteresses de mille plaisirs, plongeons dans cet univers sensuel que nous chérissons.

Magicien des mots 2008 –

Konstantin Razumov


Illustration

Sarah Brightman


La lettre cachée


Illustration : Konstantin Razumov

La lettre cachée.

Annie regardait son écran resté silencieux. Elle se trouvait à son bureau, plongée dans la paperasse jusqu’au cou, et attendait des nouvelles de François, son chef administratif.
Ils étaient devenus amants, peu de temps après son engagement.
Un homme grand, la trentaine. Il avait de l’allure cet homme là, et elle se souvenait de son entretien d’embauche comme si c’était hier.
Leurs yeux s’étaient croisés, et le cœur d’Annie avait fait boum dans sa poitrine. Elle n’avait pourtant rien montré, passé les tests sans sourciller et les avait réussis.

Pour cet entretien, Annie 30 ans, avait plus que d’habitude soigné sa mise. Elle était mince, les cheveux mi-longs et ondulés, quelques mèches blondes, éparpillées, donnait de la douceur au visage sans lunettes. Elle ne les portait qu’au travail, l’ordinateur lui fatiguait les yeux.
Elle avait senti le regard de cet homme, dès le premier jour sur sa taille, et ses longues jambes fuselées.
Il avait fallu d’un week-end et de quelques heures supplémentaires, pour que François lui témoigne les sentiments qu’il éprouve pour elle. Jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse.
Elle en était très amoureuse.

Quelques mois s’étaient écoulés et là, elle tapotait nerveusement sur son clavier dans l’attente de nouvelle de son amant, parti en déplacement. Il devrait rentrer dans la soirée. Mais comme elle ne quittait jamais le bureau avant 18 heures, elle avait pris le risque de le voir encore ce soir avant de rentrer chez elle.

En quelques heures elle boucla les derniers dossiers qui se trouvaient encore sur son bureau.
Elle se mit ensuite à trier dans un de ses tiroirs, des papiers qui allaient suivre le chemin de la poubelle vite fait, bien fait.

Et là, elle retrouva, enfouis, sous un dossier, quelques échanges entre eux, datant d’il y a quelques mois. C’était au début de leur rencontre.
Elle retrouva une lettre, qu’elle n’avait jamais osé lui envoyer. A l’époque pour se défouler, elle avait écrit les mots à la suite l’un de l’autre pour exorciser ce qu’il y avait dans son cœur, mais n’avait  jeté ce morceau de papier.
C’était bien sa manie de tout conserver. Un jour quelqu’un d’autre trouverait ces écrits gardés au « secret » et découvrirait au sein du bureau qu’ils étaient ensemble.

Elle déplia soigneusement le brouillon plié en quatre.
Elle se mit à lire et se souvint effectivement de ce qui c’était passé.

Il lui avait écrit une lettre intense d’émotion, d’érotisme et de sensualité et elle lisait la réponse qu’elle lui avait faite et restée là, dans ce tiroir, bien cachée.

« Je lis tes mots intenses, de jouissance. Oh comme j’aurais voulu te voir aller et venir, là ou les mains sur ta hampe, serrée, le gland violet arrondi, doux et lisse, devant mes yeux, change de couleur.
Comme j’aurais voulu du bout de la langue venir le lécher, plonger dans tes yeux, voir vaciller ce désir, le regard voilé, et brillant d’envie. Quel plaisir que de pouvoir ressentir ce pouvoir là !  Quel plaisir de pouvoir le mesurer à cet instant, juste avant d’avancer ma bouche vers cette tige ainsi offerte, en écarter les mains, pour le prendre dans ma bouche.
Quel plaisir d’en sentir ce gland circoncis, juste comme j’adore, sa douceur veloutée, mais aussi la dureté sous ma langue, qui comme une liane entoure le tronc, monte et descend le long de la peau, revient sur cette fente si délicieuse où du bout de ma langue je viens le titiller pour t’arracher quelques murmures de plaisirs…

Quel plaisir de pouvoir sentir en moi ce membre, intensément dur, s’enfoncer dans ma gorge.
Je continue mon exploration, je continue ma fellation. Je suis gourmande, je salive, j’en veux davantage, et mes mains s’approchent de tes bourses. Elles se glissent entre elles, les compriment légèrement, les relâchent,  les caressent, pour glisser avec mes doigts subrepticement un peu plus loin, plus bas, là où se cache cet œillet que tu peux m’offrir et qui te ferait tant plaisir de donner, pour en jouir sous mes doigts, alors que ma bouche te prend en un va-et-vient constant et régulier.

Je sens cette vigueur, cette sève, qui monte, qui descend le long de cette tige toute tendue,  je sens quelques gouttes perler qui s’égarent dans ma bouche et que je bois avidement. Elles rejoignent ma salive qui dégouline hors de mes lèvres. Mais qu’est ce que c’est bon ! Mais qu’est ce que j’en redemande encore !  J’adore,  j’adore cela !
Les yeux fermés je puis imaginer la scène. Ton sexe déposé sur ma langue qui va et qui vient, mes mains qui s’aventurent partout sur ton corps, et qui partent en exploration, pour te pincer en même temps un téton, puis l’autre. Ton corps se tend vers ma gorge, plus loin, plus fort.
Tu prends ma tête entre tes mains et tu en imprimes la cadence.

Je résiste, j’aime diriger, et non le contraire, mais je te laisse quelque peu l’initiative.
J’aime être maîtresse à ce moment là unique, et chevaucher de ma bouche ce qui pour moi est un bonheur immense.
Sentir cette virilité, la sentir vibrer de désir pour moi, est d’une telle faveur.

Vient dans ma gorge, obéi, à mon désir, laisse moi prendre ce dont j’ai envie, laisse moi te soutirer mon dû, laisse toi aller, mon bien aimé, mon amour.

Vient, regarde-moi encore, je suis nue devant toi. Mes seins je te les présente et tout à l’heure, lorsque tu sentiras la jouissance monter, tu aspergeras sur eux, ta laitance en abondance.

Je t’ai un instant délaissé pour écarter devant toi mon sexe tout humide et coulant, et j’y ai introduit deux doigts,  je me masturbe devant toi. Je crie ton nom, j’ai envie de toi en moi.

Mais ce soir, c’est de ton sperme que je veux goûter, que je veux avaler pour toi, pour moi.

Alors je reviens vers ce phare qui m’attire, et attise tous mes fantasmes comme en ce moment.
Je te reprends et je sens combien ton désir est fort, intense, combien le feu qui bout  jaillira dans ma bouche et sur mes seins. Je me retirerai et ensuite tu continueras….

Je veux tellement voir jaillir de ce sexe,  cette grande force. Cette vie.
Un long  jet …. j’imagine….un instant….sur mes seins, ce liquide tout chaud qui s’écoule, partout sur ma peau.

Et pendant que je te pompe, et que je te sens prêt de l’explosion, ma main en même temps s’active de bas en haut, je caresse le sillon entre tes fesses, et cela décuple ton désir. Tu te déhanches, tu ne peux rester insensible, je ne le croirais pas sinon.
Et voilà que je sens monter en moi, ce liquide. J’ offre à ta vue mes seins dressés vers toi,  pour toi.
Tu les asperges. Ta laitance s’écoule le long de mon corps, après je jouirai encore…mais là quel bonheur de sensation.

J’en redemande, j’en prends sur mes doigts que je porte à ma bouche, que je partage avec toi, vite lorsque c’est encore chaud. Avant que ne se transforme la texture. « 

Annie toujours plongée dans ses dossiers, n’avait pas vu l’heure tourner.
Lorsque la porte s’ouvrit de façon impétueuse. François passa devant son bureau tel un coup de vent.

– En vitesse, je suis pressé. Les dossiers sont prêts ?
– Oui, oui, tu crois que j’ai chômé en ton absence ? Et toi, tout s’est passé comme tu le voulais ?
– Oui, je suis crevé, j’ai hâte de rentrer
– Les contrats sont signés ?
– Oui, nous avons eu de la chance, c’est dans la poche.
– Le patron va être content dit-elle en souriant, pendant qu’elle refermait les dossiers. J’allais m’en aller. Tu as encore besoin de moi ?
– Non, non Annie, répondit-il l’air ailleurs. Vient un peu plus tard demain matin, tu es restée tard ce soir.

Annie se dit que son chef, devait vraiment être bien content. Elle le regardait mettre les dossiers dans sa mallette. Clac fit le bruit lors de la fermeture. Il prit son manteau accroché sur une des séparations des cloisons d’un mètre cinquante. Elle le vit s’approcher d’elle, en quelques enjambées, le sourire aux lèvres.

Elle s’installa dans le fond de son siège, déposa ses bras sur les accoudoirs, et plongea son regard dans le sien.
Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle gardait de la tendresse pour lui, que jamais il ne le saurait, jamais. Elle préférait continuer de travailler à ses côtés, voir ses frasques quotidiennes au bureau avec les autres nanas qui défilaient, et elle en souriait, plutôt que d’être loin de lui. Cela avait été son choix personnel, et elle ne le regrettait pas, oh ! que non.
Au fil des ans, Ils étaient restés d’excellents amis.

La vie professionnelle les sépara.

Vingt ans plus tard, dans un bistrot, ils se sont revus. Annie éclata de rire en le revoyant. Ils parlèrent du passé, de leur relation passée. C’étaient de bons souvenirs…..

© pétale Janvier/février 2009

Effeuillons les mots


Effeuillons les mots

J’effeuille, un, deux mots, plusieurs ?
Entre deux vers, tendres ou lascifs
Que choisir pour commencer ?
*
D’un regard quelque peu aguicheur

Je sens monter une certaine liberté
De passer la main, sur un cœur écorché
De l’enrober, le frôler. Vienne l’heure

*
Au poète de se manifester enfin

Pour oser se dévoiler dans son récit
Sans fin
*
Un déshabillage quelque peu féminin

Oserais-je vous tenter que diable !
Les mots sont bien faciles, ne sont rien
A côté de l’imagination inimitable
*
Que chacun peut déployer

Sous les ailes du désir, de la volupté.

12-2008

Un retour inattendu



Un retour inattendu

C’était un jour comme un autre. Il y avait eu pas mal de travail à rattraper cette semaine là au boulot. Suite à une fusion d’entreprise avec une autre située aux Pays-bas, à Paris la maison-mère nous avait demandé d’accélérer la mise en place à Bruxelles. Étant la seule à pouvoir parler le Néerlandais dans la filiale à La Haye,  je dus me joindre à ce voyage d’une journée en compagnie de mon patron et de mon chef  là-bas.

François avait le même âge que moi, la trentaine. Nous étions tous les deux célibataires et avions dès le début ressenti une forte attirance l’un pour l’autre.

Je me souviens de sa démarche franche et décidée, un regard droit et vif, yeux dans les yeux, une poignée de mains fermes. Allure sportive et nullement snobinarde. Des cheveux châtains moyens et des yeux marrons foncés. Il m’inculqua le travail d’équipe, la solidarité entre collègues et être multi-tâches, ce qui me plaisait beaucoup.

D’allure plutôt classique, toujours chaussée de mes éternelles chaussures à talons hauts qui terminaient ma silhouette de manière féminine. L’ensemble accompagné de bas couleur champagne et de robes ou jupes de tons et de styles différents entre classe et originalité influencée en cela par mes danses folkloriques.

Nous étions revenus tous les trois fort tard de ce voyage professionnel. Mon patron prit sa voiture sur le parking de la boîte après nous avoir dit bonsoir.

Debout près de la fenêtre dans les bureaux paysages, séparés par des cloisons d’un mètre cinquante de hauteur,  je le regardais partir, pendant que derrière moi, j’entendais les sons que faisaient mon chef en rangeant ses affaires sur son bureau. Le bâtiment où se trouvaient les bureaux était situé dans un endroit isolé,  loin de toute circulation et là,  à l’intérieur,  pas un bruit, aucune parole. J’attendais.

Il marchait souvent sur le tapis-plain du bureau en chaussettes, ce qui d’ailleurs alimentaient très souvent nos commentaires humoristiques à ce sujet.
Je l’entendis glisser vers ma présence et sentit tout aussitôt son souffle près de moi, l’odeur de son eau de toilette, que j’aimais tant sentir. Il restait debout derrière moi et me dit :
– alors ma douce  bonne journée ?

À ces paroles il s’était accolé contre mon dos. J’en ressentais au-travers des vêtements ce corps à corps non dénudé et si sensuel. Tous les pores de ma peau ne demandaient que d’autres attouchements, les espéraient, les sens tendus dans cette merveilleuse attente d’un peut-être espéré, désiré.

Une profonde inspiration avant de répondre d’une voix normale
– oui c’était très instructif. Il va y avoir du pain sur la planche
– bien entendu, c’est prévu et il faudra faire des heures supplémentaires, venir travailler le week-end, tous ensemble.
À ces mots il prit mes bras entre ses mains, descendit jusqu’à ma taille qu’il serra, caressa doucement, tendrement.
Il souleva ma jupe.

Je me retournai d’un coup face à lui, à plonger mon regard dans le sien. J’ôtai moi-même mes chaussures et mes bas. Je gardai le reste pour le plaisir.
Nous étions tous les deux très amoureux et passionnés, tendres aussi.
Il me caressait le ventre, tout en me murmurant à l’oreille, laisses-toi faire, je vais m’occuper de toi.

Sa main glissait dans mon slip et ses doigts habiles s’égarèrent dans ma blonde toison clairsemée.
Il me serra contre lui, m’embrassa en même temps. Le baiser allié aux caresses eurent un effet immédiat, celui d’augmenter mon désir et mon plaisir.
Je coulais, je m’ouvrais. Mon ventre en voulait davantage, l’envie de son sexe dur, long et épais entre mes doigts. Je le caressais et ma main s’activait dans son pantalon défait.

Les lumières de la rue jetaient sur nos deux corps debout, des ombres fantomatiques sur le sol du bureau, comme une invitation à poursuivre.

Il savait s’y prendre, ce n’était pas la première fois. Mon corps entier se tendait vers la montée de cette jouissance.  Il jouait de mon sexe comme d’un instrument et en tirait les sons qu’il souhaitait. Me donner du plaisir son but unique.

Mon bassin ondulait adossé contre un mur providentiel en cet endroit du bureau. Il m’encourageait en paroles à la montée de mon plaisir, simplement, pas de fioritures, juste pour le plaisir, m’entendre jouir et recevoir cet ultime abandon.

Ma respiration haletante se fit rapide, et dans le silence des bureaux métalliques et d’un tapis – plain feutré, ma gorge expira sa jouissance de longs instants. Le fait de ne pas avoir enlevé ce slip m’avait fort excitée, il le savait, j’étais loin d’être sa première expérience et il en était de même pour moi.

Nous nous sommes quelque peu rhabillé et avec beaucoup de tendresse nous nous sommes dit
– à demain

En montant dans la voiture, c’est à ce moment là que je me rendis compte une fois de plus qu’il n’avait pas joui, se privant ce soir de ce plaisir. Il pensait davantage,  à donner.
Je sus plusieurs années plus tard pourquoi,  alors que ma bouche avait pu goûter à sa queue délicieuse,  à d’autres moments plus intimes.

Pétale 6 mars 2012

Mon ivresse à moi


Mon ivresse à moi

Je le regardais
Dressé devant moi
Comme un pic, un phare
Habillé de rose, et de bleu

Ma langue suggère
Gourmande et légère
L’enlace, l’enroule
Ma bouche est la houle
Le prend avec insolence,
Impertinent,
Tentant,
Vibrant.

Il tressaille sous mes caresses
Ma salive se mêle à cette ivresse
Je bois, je suce et je lèche
Sa peau, si douce.

J’y passe un doigt
Mouillé, au-dessus de sa tête
Susciter la tempête
Là est mon seul désir.
Le soumettre à mon plaisir
Et ainsi le faire jouir.

Alors pour ce faire
J’ouvre la bouche
Engouffre pour le satisfaire
Ce qu’il m’offre avec impatience
Ce pieu, ce dard, ultime jouissance.

avril 2006

La coulée


Illustration

La coulée

Il est entré en action, sa colonne prête à exploser,
Tout près de l’entrée, la chaleur y est si intense,
Que de ma bouche je ne saurais l’explorer

A petits pas, je m’approche, et je m’agenouille
Du bout des doigts, je tâte, et je frémis
Il ne faut surtout pas qu’il ressente cette trouille
Car je sais qu’en son sein, il vit

J’en caresse les bords, je vibre de passion
Je découvre, je pars en exploration
Surtout ne pas s’y brûler, ne pas s’enflammer
Se retenir, le laisser venir, dégouliner

Je me dois d’être prudente, le plaisir n’est que plus grand
Sous mes yeux éblouis, le rouge est devenu ardent
Un brasier, un feu, qui me dévore des yeux.

Je subis son joug, son charme, devant ce qui s’annonce
La tentation est grande de me laisser aller à son jeu
Mais que n’est-ce trop dangereux
Il va falloir hélas que je renonce

Je ne pourrai jamais être sa maîtresse,
Mon corps entier fusionne avec lui,
Aimerais tant être la prêtresse de ces lieux
Il va me falloir fuir à toute vitesse

Avant que ne se mette en éruption,
Ce volcan.

© petale 26.06.2007

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