Neiges enflammées (5)


Seconde partie.

Il m’entraîne auprès du feu dans la maison, afin que nous nous séchions. Nous sommes nus tous les deux.
Il circule ainsi autour de moi, et j’aime le regarder ainsi évoluer, naturellement, l’observer, le découvrir, admirer la plastique de son corps, admirer ses fesses, et il sait combien je les aime.
Je regarde son sexe qui se dresse devant mes yeux insistants. Comme j’aime le voir ainsi ! C’est beau un homme en pleine érection qui marche, j’aime et je le dis. Il me regarde, il me sourit, se penche vers moi, prend mon visage dans ses mains, dépose un baiser doux sur mes lèvres fermées. Il met ses mains sur mes épaules, m’allonge sur le sol, auprès de la chaleur de l’âtre, et de la sienne qui émane de sa peau.
Il s’étend contre moi, sa main me caresse. Je ferme les yeux et savoure ces moments doux, uniques, rien que pour nous deux.
J’ouvre les yeux, allonge ma main vers son sexe et le prends dans ma main. Il est dur, chaud, et il sait que j’adore cela. Il se met à genoux devant moi et telle une offrande l’avance vers ma bouche. Je le prends ainsi, passe ma langue sur le velouté du gland et plonge dans la petite fente juste au-dessus, là où c’est très sensible. J’y joue par sadisme et par jeu, pour l’exciter, car j’adore cela. Je sens son membre vibrer, vivre dans ma gorge. Il va et il vient, dans ma bouche arrondie. Sa queue est faite pour elle, ce qu’il faut pour que je puisse l’engloutir sans m’étouffer, me pénétrer jusqu’au fond de ma gorge, y buter. Je le suce, je le lèche, je le lache.

J’aime faire durer le plaisir, le plus longtemps possible, car la jouissance en est d’autant plus explosive pour tous les deux et nous le savons très bien. Nous en usons d’ailleurs avec art, et subtilité.

Il rejoint mes lèvres et y dépose un baiser où nos langues se lient, se délient, s’enroulent, où se mélangent nos salives, dégoulinent dans un baiser passionné le long de nos mentons, mais qu’importe, cette salive excite notre imagination, notre gourmandise.
Oui nous sommes voraces de nos corps, de notre peau mutuelle, de cette partie intime qui nous attire vers le bas de l’autre, afin d’élever notre cœur, et nos corps vers des cimes plus exaltées dans la recherche de la volupté.
Nous nous laissons transporter l’un vers l’autre, abandonné par le temps qui nous entoure.
Il a glissé ses doigts entres mes cuisses toutes mouillées, ruisselantes de désir. Il a commencé à me masturber, avec un doigt, puis deux doigts, tout en me mordillant le bout d’un sein. Mon dos se cambre, je gémis sous ses caresses. Ma respiration se fait plus rapide, et je lui dis une succession de mots, d’invitations, de venir vers moi, en moi.

J’ai envie qu’il me pénètre. Je joue avec le bout de son gland contre ma chatte écartée. J’accroche mes jambes autour de son cou, et pour me rapprocher encore de ce sexe tant convoité, autour de sa taille.

C’est un instant tellement intense pour moi, si spécial, si unique, ce moment là, jamais le même, et tellement répété.

Il sait que c’est important pour moi, ce fragment de seconde où il pénètre la porte de ce nid tout chaud. Je sens la chaleur de son sexe, qui me pénètre de tout son long, se retire, revient, à l’entrée, c’est exaltant, sublime, j’ai terriblement envie qu’il s’enfonce d’un coup, très fort, tout au fond de moi, mais nous savons que ce n’est pas ce jeu là pour ce soir.
Il sait que j’ai envie de subtilités, et de raffinement, là où il excelle !
Je me laisse aller à son expérience, sa vigueur l’emporte et me fait tant de bien. Maintenant il est totalement en moi, et je ressens cette forme d’appartenance totale, cette union entre lui et moi, qui font qu’à ce moment là exactement nous ne formons qu’un seul être, ensemble soudés, collés l’un à l’autre.
Il commence un lent va et vient suivit d’un plus rapide, ensuite il s’arrête. Il sait que cela augmente le plaisir de tous les deux, distillé et savamment dosé.
J’aime sa douceur, celle qu’il m’offre, ses bras, sa peau, son visage qui me regarde, où ses yeux reflètent pour moi tant de désir, et aussi tellement d’amour.
Cet amour qui accompagne chacun de nos gestes l’un pour l’autre. Nos caresses dans le dos, sur le ventre, sa langue qui passe aussi dans mon cou, vient me mordiller là juste dans le creux. Il sait que je ne puis résister à cette câlinerie, qui pour moi est insupportable, non pas dans la souffrance, mais dans l’exaspération du plaisir, d’une volupté intense distribuée. Je fonds, je frissonne, je me tends, mes mains s’égarent sur ses fesses, les poussent vers moi également pour qu’il me prenne encore plus profondément.
Entre temps nous nous sommes mis en portefeuille, il a pris mes seins dans ses mains et il a commencé à titiller les bouts avec deux doigts, à les tourner et légèrement les pincer. Le désir me vrille le bas du ventre.
Ma jouissance longtemps retenue, a du mal à ne pas se laisser aller. Mais il est attentif et il sait mettre nos jeux en attente.

Il me pénètre ainsi par l’arrière, je me caresse avec les doigts en même temps, nos mains se mêlent dans nos sexes mélangés, mouillés, mais comme c’est bon et délicieux !!!

….à suivre…..

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